Un mariage, c’est censé être une journée qui respire, qui vit, qui surprend.
Mais parfois, je débarque avec un planning qui ressemble plus à un cahier des charges militaire qu’à un fil conducteur.
Minute zéro : coiffure. Minute trois : robe. Minute 4 : bisous à la grand-mère. Minute onze : hop, direction mairie. Et moi là-dedans ? On me cale en interlude, “vite vite, fais tes photos !”
Le problème, c’est qu’en me coupant les ailes, on se coupe tous de ce qui fait un reportage unique : l’attente du moment juste, celui qui se construit entre deux éclats de rire, une larme imprévue, ou un geste tendre.
JE SUIS PHOTOGRAPHE, PAS POUSSE-BOUTON
Quand tout est calé au quart de seconde, je deviens une machine à cliquer. J’enchaîne les clichés parce que c’est l’heure, pas parce que c’est le moment.
Et dans ces conditions, soyons honnêtes : le rendu sera toujours en dessous de ce que je sais faire de mieux et que tu espères.
Un reportage, ça ne se “produit” pas à la chaîne. Ça se vit, ça s’attrape au vol, ça se compose avec la lumière, les gens, les imprévus.
J’attrape l’instant, je ne le provoque pas. Je ne le mets pas en scène, je le laisse venir. Et pour ça, il faut du temps, de l’air, des espaces où les choses peuvent se passer naturellement.
Un peu d’air dans le planning, c’est m’offrir la possibilité d’être créative plutôt qu’exécutante. Et ça change tout — pour toi, pour moi, et pour les photos qui rempliront ton album.
LA FLEXIBILITÉ, C’EST L’ASSURANCE D’IMAGES QUI TE RESSEMBLENT
Les plus beaux souvenirs naissent souvent dans ces interstices où rien n’était prévu.
Un câlin improvisé, un discours qui dérape, un rayon de lumière qui tombe pile sur les mariés… Ces images-là ne sont pas dans un tableur Excel.
Elles sont dans les marges. Et pour les attraper, j’ai besoin qu’on me laisse le temps d’attendre.
Alors oui, on peut tout organiser pour éviter les couacs. Mais laisse-moi la liberté de faire ce pour quoi tu m’as choisie : raconter ton histoire telle qu’elle se vit, pas telle qu’elle est minutée.
MEMORIES MAKER
CE QUE JE DIRAIS À MA MEILLEURE POTE (OU À TOI, SI TU VEUX BIEN L’ENTENDRE)
Je te le dis avec tout mon amour de photographe de mariage : un planning à la minute près, c’est le meilleur moyen de flinguer la magie. Ce n’est pas dans l’urgence qu’on capte l’instant qui te fera frissonner dans vingt ans. Ce n’est pas en courant après la montre qu’on attrape le regard complice, la larme qui monte, ou le fou rire qui éclate.
Mais tu sais quoi ? Tu fais bien comme tu veux. Que tu sois la mariée, le témoin hyper organisé ou la wedding planner qui aime les colonnes Excel, t’as le droit de vouloir tout caler. Et moi j’ai le droit de te dire que ce n’est pas là-dedans que naissent les plus belles images — ou de le penser très fort en attendant le premier moment de respiration.
Ici, c’est mon blog, mon espace, mon regard. Je partage mon point de vue, en toute franchise. Tu peux ne pas être d’accord. Mais si tu cherches un photographe de reportage, qui shoote ce qui compte vraiment, sans le forcer ni le mettre en scène, t’as maintenant une idée claire de ce que tu trouveras avec moi.
PS : Les photos dans cet article ne sont pas représentatives du contenu ici elles respirent. Elles ne sont pas tirées d’un mariage réglé comme une horloge suisse.
T’as lu ça d’une traite et t’as encore faim de vrai ?
Alors va jeter un œil aux autres pépites du blog :
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Fausses bonnes idées pour ton mariage (pour repérer les “bonnes idées” qui flinguent tout)
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Photos de groupe stylées (parce qu’organisé ne veut pas dire figé)
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Photographe reportage mariage intense Lyon (ma vision du reportage qui vit)
Tu te maries bientôt ?
Que ce soit à Lyon, Bangkok ou à l’autre bout du monde, je te suis là où ton histoire respire.
Prêt·e à lâcher le chrono ?