Parce que personne n’est jamais prêt.
Y’a toujours :
– le témoin qui disparaît pour checker les animations avec le DJ,
– les potes qui révisent leurs discours planqués derrière les haies,
– la cousine qui s’est barrée se refaire une beauté,
– les frères partis sortir la tireuse à bière ou la borne à selfie,
– les enfants déjà catapultés avec les nounous à l’autre bout du domaine,
– et les invités qui en profitent pour papoter avec toi parce qu’ils n’ont pas encore eu le moment de te féliciter.
Et puis il y a le bonus téléphone portable : à chaque photo de groupe, y’a un oncle ou un pote qui veut aussi prendre LA photo avec son téléphone. Et ils se placent pile devant moi. Donc j’attends, je souris, je les laisse shooter. Je ne me fâche jamais avec personne. Mais le temps tourne.
LE CALCUL QUI CALME
Tu me crois pas ?!? Fais le calcul :
6 groupes × 1 minute de photo + 6 groupes × 5 minutes d’installation/papotage + le round des portables ou des bisous = 40 minutes easy.
Et ça, c’est sans compter les variantes éclectiques : tata seule avec vous, tata avec les petits-enfants, tata avec et sans lunettes, avec le chien, avec le cousin d’Australie qui arrive en retard.
Spoiler alert : Tu viens de flinguer 1h30. Et pendant ce temps-là, ton cocktail vit sans toi. Pas de câlins spontanés et les mini-burgers ? Ils sont déjà dans l’estomac de tes invités.
LE MOMENT QUI FAIT MAL
Cette mariée-là a tiré sur la corde : presque 2 heures de groupes. Résultat : plus d’énergie, zéro cocktail, séance couple abandonnée. Dans la voiture, elle a craqué elle a dit à son mari :
« J’ai envie de rentrer sur notre canap’, j’en peux plus. »
Dans la soirée, elle est venue me voir. Et là, cash :
« Castille, je me suis dit que t’étais une connasse… mais t’avais TELLEMENT raison. »
MEMORIES MAKER
CE QUE JE DIRAIS À MA MEILLEURE POTE (OU À TOI, SI TU VEUX BIEN L’ENTENDRE)
Je te le dis avec tout mon amour de photographe de mariage : ces photos de groupe à rallonge, elles ne servent à rien.
Dans vingt ans, elles montreront juste qu’on a pris cher des rides et que la mode des chaussures pointues est retourner en enfer.
Et pendant que je les fais, bah je ne fais pas de reportage. C’est-à-dire que je ne capte pas ce pourquoi tu m’as choisi : tes potes qui rigolent au bar, ton père qui serre la main de ton témoin, ton neveu qui court après une framboise.
Mais tu sais quoi ? Si ton kiff, c’est 40 variantes de tata et un cocktail auquel tu ne touches pas, ça me va.
Parce que techniquement, c’est vachement moins fatiguant pour moi de shooter trois heures de groupes figés que de courir après les moments vrais.
Et c’est ok : tu es la star du jour, tu fais bien ce que tu veux.
Moi j’ai le droit de sourire en silence, mouhahaha
Ici, c’est mon blog, mon regard, ma vérité.
Tu peux ne pas être d’accord, mais au moins tu sais à quoi t’attendre.
Maintenant, si c’est ton kiff… fais-le.
Moi je te suivrai toujours dans toutes tes envies. Mais n’oublie pas : je t’aurai prévenue.
Bisous.
T’as lu ça d’une traite et t’as encore faim de vrai ?
Alors va jeter un œil aux autres pépites du blog :
Une petites photo ?!? Et moi qui fais semblant de ne pas entendre…
Planning au millimètre ou comment tuer la créativité de ton photographe
Tu te maries bientôt ?
Que ce soit à Lyon, Bangkok ou dans le domaine de tes rêves, je t’accompagne là où les moments comptent plus que les files indiennes de groupes figés.
On trinque ensemble ?